Comment créer sa micro-entreprise ?
Le statut de micro-entrepreneur possède de multiples points forts pour les professionnels qui rêvent de davantage d’indépendance. Même si les méthodes forfaitaires de calcul limitent ce régime social, il est facile et peut risquer d’entreprendre la création d’une micro-entreprise pour pouvoir gérer soi-même son temps de travail. Si vous avez décidé de vous lancer, vous devez en apprendre plus sur le statut de micro-entrepreneur. Voici tout ce qu’il vous faut savoir pour démarrer.
Qu’est-ce que la micro-entreprise ?
Avec son statut auto entrepreneur, un professionnel a l’opportunité de démarrer une activité professionnelle seul et de façon indépendante. Une micro-entreprise est une entreprise individuelle dont le régime fiscal est simplifié. Elle s’adresse avant tout aux professionnels qui réalisent peu de chiffre d’affaires. Les domaines concernés par la création d’auto-entreprises sont le commerce, l’artisanat et les professions libérales. Parmi les principaux points forts du régime d’auto-entrepreneur, il est possible de citer l’absence de TVA à facturer, la dispense de bilan comptable ainsi que les cotisations sociales réduites et simplifiées.
Parmi les activités commerciales éligibles au statut de micro-entreprise, on peut distinguer la restauration rapide ainsi que la vente de biens et de services. Du côté des activités artisanales, toutes les professions qui consistent à transformer, réparer ou créer des produits manuellement peuvent donner lieu à la création d’une micro-entreprise. Dans ce cas précis, les micro-entrepreneurs ne sont pas dispensés de respecter les conditions d’exercice liées à la profession comme l’obtention d’un diplôme, la certification, le respect des normes européennes, etc. Les activités libérales regroupent toutes les professions d’experts et de consultants tels que les architectes, géomètres, moniteurs, designers, etc.
Les formalités de démarrage d’une auto-entreprise
Les modalités liées au lancement d’une nouvelle auto-entreprise sont différentes selon les activités de la société. Pour une profession libérale, il suffit de s’inscrire auprès de l’URSSAF, en se rendant sur place ou directement en ligne. Aucune immatriculation sur un registre n’est nécessaire dans ce domaine. Ce n’est pas le cas pour une activité artisanale. Cette dernière doit être immatriculée au répertoire des métiers de la chambre de métiers et de l’artisanat. Une fois l’immatriculation effectuée, un stage obligatoire de préparation à l’installation peut être effectué. Les activités commerciales relèvent du registre du commerce et des sociétés. Un auto-entrepreneur exerçant une activité commerciale sera donc ressortissant de la CCI. Les agents commerciaux sont un cas à part. Ils doivent s’immatriculer au Registre Spécial des Agents Commerciaux.
Les formalités administratives à effectuer pour pouvoir démarrer une activité d’auto-entrepreneur sont donc légères, peu coûteuses et rapides à réaliser. Ce statut juridique conviendra donc tout spécialement aux professionnels qui exercent une petite activité à forte valeur ajoutée avec peu de stocks et d’investissements. Elle sera aussi particulièrement adaptée à ceux qui souhaitent effectuer un travail à mi-temps ou qui désirent moduler leurs horaires en fonction de leur vie personnelle.