Histoire
Pendant longtemps, certains philosophes ont fait venir le mot » Vern » du celtique » Guern » qui par extension signifie » marais « . Cette étymologie qui s’explique par la présence des marais, aujourd’hui asséchés, tels ceux de Bouillants, ne semble pas devoir être retenue. Comment, en effet, expliquerait-on ce toponyme celtique dans une région où le breton n’a jamais été parlé ? Pour d’autres, le nom de la commune aurait été emprunté à celui d’un arbre élancé que l’on trouve dans les terrains humides, où il consolide les berges, communément appelé aulne. Son bois n’est pas précieux ; il servait à confectionner fusettes, navettes, crayons et jambes de bois. On ne dénombre pas moins de 151 communes françaises dont le nom est en rapport direct avec l’arbre, parmi elles, citons : Vern, Verneuil, Cavernay, Aulnay, Laulne, Vernier,… En 1919, à la demande de la Chambre de Commerce de paris, le Conseil Municipal délibéra et demanda de pouvoir ajouter au nom de la Commune » sur Seiche « , pour différencier la commune bretonne des autres Vern qui abondent. Un décret du 20 Avril 1920 autorisa officiellement cette modification.
Hommes célèbres :
Noël du Fail :
Ce parlementaire, contemporain de Rabelais, est né dans la commune voisine de Saint-Erblon, au château Létard vers 1520. En 1547, il publie » Propos rustiques « , en 1548 » Les balivernes d’Eutrapel « . Ces ouvrages reflètent admirablement bien le langage, les habitudes et les mœurs, les fêtes, la vie quotidienne des paysans et des gentilshommes de la région au XVIème siècle.
Louis-René Caradeuc de la Chalotais :

La campagne de Vern sur Seiche possède encore un certain nombre de manoirs datant du XVIIème et XVIIIème siècle. De nombreux gentilshommes pendant les sessions du parlement y venaient en villégiature, et parmi eux le procureur général au parlement de Bretagne : La Chalotais. Il devint acquéreur du château du Plessis en 1742. Né à Rennes en 1701, à 30 ans avocat général au parlement, à 50 ans procureur général. Il se rendit célèbre par une lutte acharnée contre le duc d’Aiguillon, représentant du pouvoir royal. Emprisonné, libéré, son retour au pays fut triomphal. Il mourut à Rennes en 1785 à l’endroit même où le duc d’Aiguillon l’avait fait arrêter.